de Gauche, de Droite ? à vous de voir ...

Lorsque vous vous renseignez pour vous porter candidat on vous demande de vous positionner politiquement. J'ai choisi de cocher la case "AUTRE".

Voici pourquoi je ne suis pas ...



D'extrême gauche : Si j'avoue une certaine sympathie pour quelques belles utopies, je suis beaucoup plus sévère avec la doctrine de base. J'ai compris depuis bien longtemps qu'il y avait des types biens et des salauds dans toutes les classes de la société. Monter les gens les uns contre les autres, opposer les salariés aux patrons, les riches aux pauvres me semblent à la fois contre productif et facteur de violence extrême. La triste expérience en a été faite avec tous les sociétés communistes. Sans même avoir abordé le chapitre des libertés, je peux dire que non je ne suis pas d'extrême gauche.
De gauche :  Souvent on m'a traité d'idéaliste. Des amis de droite me disaient de me rendre à l'évidence : je serais de gauche. Le problème est que je crois à l'individu plus qu'au groupe. Pour moi il existe une spécificité, une richesse propre à chacun. Une trop forte présence de l’Etat étouffe nos singularités, nous fait tendre au plus petit commun dénominateur plutôt que de favoriser les épanouissements individuels.
Au centre : Quand il m'est arrivé de me poser la question cela a toujours été par défaut. Mes convictions sont fortes et guère reprises par le centre.
De droite : Mon éducation et mon milieu renvoient plus facilement à cette famille politique qu'aux autres. Cependant le manque de diversité et l'abandon systématique de convictions pour des logiques de gestion ont toujours fait de moi un enfant prodigue. Qu'un minimum d'ordre régisse les relations entre individus, bien évidement, mais le rôle de l'Etat ne peut pas être de faire de nous de bons consommateurs bien ordonnés.
D'extrême droite : Attaché à mon pays, comme je le suis aux villages de mon enfance, il est difficile de savoir où on va si on ne sait pas d'où on vient. Mais on ne trouve pas dans le passé les solutions aux problèmes contemporains. Je condamne tout repli identitaire, comme toute forme de communautarisme. Une nation s'enrichit de ses différences pour peu que le pacte social soit respecté. Un pays est fort s'il est ouvert, s'il échange et accepte les défis de son époque.
Ecologiste : Comment ne pas avoir cette fibre ? Comment ne pas avoir le souci de la terre que nous allons laisser à nos enfants ?  Mais les mouvements écologistes sont dogmatiques et s'apparentent à la gauche, ils rentrent dans les logiques de parti. Cette logique n'est pas la mienne. Elle est à l'origine de beaucoup des impasses dans lesquelles la classe politique nous a mis ces dernières années.

Chacun comprendra que je ne demande aucune investiture, que je ne cherche aucun soutien à part celui de celles et ceux qui partagent mes priorités. Il m'appartient pour être une force de proposition de faire de la politique autrement, pour trouver de nouvelles issues.

Je vais prendre plaisir à échanger avec vous sur des idées, non sur des partis ou des dogmes, je laisse à ceux qui veulent me coller une étiquette la responsabilité de leurs propos.

Faites vous votre idée vous même :D