Conférence de Monsieur Gabriel Banon

"Si les gens savaient par quels petits hommes ils sont gouvernés, ils se révolteraient vite." disait Talleyrand.


Gabriel Banon m'a tout de suite fait penser à cet illustre personnage. Homme d'affaire, son habilité est impressionnante. Nul doute non plus, à l'écoute de son exposé, que Monsieur Banon a retenu cette citation de l'évêque d'Autun : "Il y a trois sortes de savoir : le savoir proprement dit, le savoir-faire et le savoir-vivre ; les deux derniers dispensent assez bien du premier".

La leçon de géopolitique était claire. Nous avons eu le droit à un beau voyage à travers l'histoire contemporaine. L'homme maîtrisait son sujet et l'exercice. J'y ai passé un bon moment.

Il y a ce chiffre aussi, celui qui indiquant que nous avons aujourd'hui en 2016, toute humanité confondue, 1 chance sur 100 de mourir de mort violente, là ou il y a 100 ans, cette probabilité était au moins dix fois supérieure. Ce chiffre, à lui seul, a de quoi refroidir tout ceux qui se disent que c’était bien mieux avant.

Monsieur Banon a parlé de l'agression du Qatar et de l'Arabie Saoudite qui par mercenaires interposés, mettent la Syrie à feu et à sang avec notre complicité. J'ai trouvé son discours assez courageux.

Sur cette lancée, j'ai taché de lui faire parler finance, finance internationale. Là je suis obligé de reconnaître mon échec, l'homme n'était plus du tout affable. Il a botté en touche, maladroitement.

Oui nous pouvons aborder tous les sujets mais les jeux d'argent ne nous regardent pas...

Cette réaction, par cet homme, à ma question sur l'argent, me confirme ce sentiment que quelques puissants, bien au delà des intérêts de leurs propres concitoyens, ont comme premier objectif leurs comptes en banque.

Je suis de plus en plus convaincu que notre modèle français doit être celui du bien vivre, de la culture et des libertés individuelles. La France ne doit plus être un air de jeux supplémentaire, pour des financiers, qui quelques soient leurs nationalités ont comme seul soucis de rajouter un 0 à leurs comptes en banque, dussent ils délocaliser en masse ou déclencher des conflits mondiaux.

N'en déplaise à messieurs Harpagon, Drahi et tous les autres amoureux de la finance, je n'ai pas leur névrose et compte bien tout faire pour libérer, par la loi, mes concitoyens de cette emprise. :)